RAPPORT

Sept stagiaires s’étaient inscrits à ce module mis en place par la zone 6. Six se sont effectivement présentés :

• Tony Ponchon, Saint-Quentin
• Yannick Duval, Yport
• Carole Michel, Fienvillers, à partir du matin
• Thierry Le Rouxel, Saint Sébastien Mossent, jusqu’au 12h.
• Valéry Maës, Laon
• Loïc Jamin, Saint Lô, absent le .

La préparation et les interventions ont été assumées par Claude Thuilliez et Miguel Delemotte.

Les thèmes : pédagogie d’initiation, pédagogie de perfectionnement, épreuve écrite.

L’introduction du module met en évidence les diverses motivations des stagiaires. Un envisage le BEES 1 à l’horizon 2005 et aspire essentiellement à une culture pongiste, un autre repassera les épreuves pédagogiques en novembre suite à un échec précédent, les autres se présenteront à l’examen lors de la prochaine session mais sans grande détermination apparente.

Les stagiaires ont clairement exprimé qu’ils attendaient de cette formation une préparation très orientée vers une réussite à l’examen préférentiellement à une amélioration de leur connaissances voire compétences.

La réussite d’un candidat à un examen étant le reflet de ses connaissances, compétences et expériences, les formateurs ont signifié clairement leur intention de ne pas sombrer dans un schéma artificiel qui induirait les stagiaires en erreur, laissant croire à une réussite hasardeuse. La journée du aura principalement permis de préciser les objectifs et le contenu du stage en rapport avec les thèmes initialement prévus pour ce module, faisant suite à celui du mois de juin dispensé à Houlgate.

Les premières interventions ont conforté cette position. En effet, les stagiaires ont montré des lacunes importantes en pédagogie et connaissances de la technique du tennis de Table.

Sur l’ensemble des thèmes abordés, l’interprétation des intitulés de sujets, tant à l’écrit qu’en pédagogie, est extrêmement restrictive. Un effort particulier a été porté à cette étape fondamentale. L’entraînement à la lecture, à la définition des sujets et à leur développement fût plus important que prévu. Ce préliminaire a ensuite permis une meilleure approche des contenus.

Dans les situations de perfectionnement, les stagiaires ont exprimé peu de pertinence dans l’analyse des situations pédagogiques. Il a été nécessaire d’apporter et d’exiger une méthodologie précise sur la technique d’observation de la prestation d’un joueur avant que les stagiaires enclenchent une processus d’amélioration de leurs analyses. Cela a permis dans un premier temps d’affiner les observations biomécaniques puis de faire évoluer les difficultés inhérentes à chaque situation au sein d’une séance.

Les prestations des stagiaires en pédagogie d’initiation, avec le support d’enfants d’un centre aéré, a été progressivement plus en rapport avec la notion d’initiation. La diversité et la pertinence des situations s’est améliorée collatéralement à une meilleure connaissance du public et une créativité croissante. A ce stade, l’attitude de l’entraîneur devait nécessairement être revue.

Lors des mises en situations pédagogiques, le comportement des stagiaires a mis en évidence leur manque de repères et de savoir faire en ce domaine. Ce sujet a été longuement développé est a permis une progression significative des prestations individuelles.

Les stagiaires bénéficiant d’une connaissance de la technique de l’écrit, la difficulté principalement rencontrée est la compréhension de l’énoncé ainsi que la bonne définition des termes. Les exercices ont principalement recherché cet objectif. Le contenu des développements est précaire et reflète le peu de connaissance de la discipline.

Ces analyses laissent à penser que les stagiaires arrivent à se présenter à l’examen spécifique du BEES 1 largement handicapés par un manque de culture générale et pongiste. L’obtention préalable du tronc commun est préférable, ce qui est confirmé par les meilleures dispositions de ses titulaires. Il convient également de se demander si les formations fédérales filtrent suffisamment le public en amont de cet examen diplomant.

Claude Thuilliez.